La légende de Taliesin

Voici une très ancienne légende, si ancienne qu’il n’est pas possible de dire à quand elle remonte. Tout ce que l’on sait c’est qu’elle a été transmise oralement jusqu’à sa retranscription par des moines catholiques au Xème siècle.

Si elle semble a priori fantaisiste, peut-être est-ce volontaire, justement pour souligner les nombreux aspects cachés qu’elle comporte. Je la trouve fascinante, car chaque personne en a sa propre perception et interprétation de cette hisoire. Ses niveaux de compréhensions son multiples, ses symboliques innombrables, ce qui fait d’elle une grande source d’inspiration, de réflexion et de méditation.

Je vous invite à y voir de manière imagée la description du processus alchimique de notre métamorphose intérieure. Elle parle de notre quête  pour embellir nos parts d’ombre, notre recherche de sagesse et connaissance. Elle décrit les processus de métamorphoses qui s’opèrent en nous, la frayeur que l’on peut ressentir à se laisser dévorer par l’inconnu, par la mort de ce que l’on est, pour finalement s’abandonner à notre destin. Notre renaissance, sous notre véritable identité, que l’on finit par révéler et affirmer au monde.

La voici telle que je l’ai reçue, je vous laisse la découvrir, et je partagerai avec vous ce que j’en ai retiré à travers 4 articles en décrivant les étapes principales:

La légende

Très haut dans les montagnes du Pays de Galles, cachée par des rochers escarpés qui se succèdent, et gardée par des aigles, il est dit qu’il se trouve une ville secrète de druides alchimistes connue sous le nom de Dinas Affaraon, la ville d’Ambrosie. C’est ici que les Pheryllt, comme on désigne ces magiciens alchimistes, pratiquent les arts druidiques de la magie, explorant la profondeur des océans, le cœur de la terre, les civilisations d’autres âges, voire d’autres galaxies.

Ils brassent le chaudron de la connaissance lumineuse, dont trois gouttes confèrent aux méritant l’illumination. Ils affinent leur philosophie et leurs arts au cours de discussions et de débats dans des tours de cristal s’élancent vers le ciel, presque aussi haut que les sommets des montagnes de Snowdonia qui les entourent. La nuit les contes et chansons de bardes leur réchauffent le cœur et le jour, les simples et les huiles des guérisseurs leur apportent forces et santé. Ils ont trouvé le Graal, et ici dans le sanctuaire le plus intime de leur cité. il rayonne de sa puissance et de son amour vers le monde entier.

Ceridwen, reine des récoltes et de la lune en faucille

Autrefois en des temps très reculés, alors que le Roi Arthur n’en était encore qu’à ses débuts, et que la Table Ronde ne venait que d’être établie, vivaient un seigneur et sa dame dans un grand château au bord du lac Bala.

La Dame n’était autre que la déesse Ceridwen, reine de la récolte et de la lune en faucille. Malgré sa beauté et ses pouvoirs, certains niaient le fait qu’elle soit une déesse et ne disaient d’elle qu’elle n’était qu’une sorcière. Mais ceci ne trahissait que la peur d’une femme qui avait le pouvoir de se transformer en corbeau ou en biche en un clin d’œil. Avec ses cheveux roux en rivière, ses yeux bleus profonds, la noblesse qui se dégageait d’elle, elle inspirait le respect et le dévouement chez certains, ou la crainte et la haine chez d’autres.

Son époux la seigneur Tégid n’était que rarement à ses côtés, très souvent absent, occupé à la guerre et à chasser avec les autres seigneurs de ces contrées. De leurs deux enfants, il adorait leur fille Creirwy, mais supportait à peine la vue de leur fils Morvran Grand Corbeau, ou aussi parfois appelé Afagddu, le Noir absolu, tant son visage était répugnant.

Le voyage vers Dinas Affaraon

La légende de Taliesin: en route pour la cité de Dinas Afaraon

Bien résolue que si son fils ne pouvait être beau, au moins serait-il inspiré et illuminé, Ceridwen fit le voyage vers Dinas Affaraon, afin d’apprendre des Pheryllt eux-même la formule pour créer l’Awen. L’Awen! L’elixire magique des druides qui apporterait à celui qui n’en absorberait ne serait-e que trois gouttes, l’illumination et la joie. Si Affagddu ne pouvait être beau, au moins pourrait-il être sage et en paix avec le monde.

Ceridwen laissa ses enfants sous la garde de sa nourrice qui avait été au service de la famille depuis leur enfance. Elle chevaucha des jours durant sur sa jument Écume Blanche, jusqu’à ce qu’enfin, parvenant aux montagnes de Snowdonia, elle aperçût à l’horizon les tours de cristal de la ville des Pheryllt, luisant dans la lumière du couchant. Elle hâta l’allure pour atteindre la ville à la tombée de la nuit.

Tambourinant sur les portes massives en fer du mur d’enceinte de la ville, Ceridwen s’attendit à ce qu’un garde armé vienne lui ouvrir, mais elle se trouva au contraire accueillie par une femme brune aux yeux d’un gris doux qui, enveloppée d’un châle noir la conduisit sans mot dire jusqu’au cœur de la cité. Là elle rencontra le conseil intime des Pheryllts, hommes et femmes à l’allure ouverte et au maintien tranquille, qui écoutèrent son récit et accédèrent à sa demande.  Ils signifièrent à la gardienne de conduire Ceridwen à la bibliothèque située dans la tour centrale de la ville. Là, entouré de manuscrits anciens, le bibliothécaire ouvrit devant elle le Premier Livre des Pheryllt. Et voici que sur ces pages de parchemin décolorées était écrite la formule pour créer l’Awen.

Une fois la formule apprise, Ceridwen fut reconduite par la gardienne jusqu’aux portes de la cité. Ceridwen se retourna et la regarda au fond des yeux avec gratitude avant de passer la porte et de monter sur son cheval, pour chevaucher comme une créature du vent jusqu’à son château au bord du lac Bala.

La préparation de l'elixire

La potion magique des druides

Dès son retour, elle se précipita tout droit à la chambre de ses enfants. Ils dormaient tous deux là, Creirwy dont les boucles d’or encadraient ses traits harmonieux et délicats, et Afagddu avec son visage difforme, s’agitant dans son sommeil. Rassurée quant à au bien-être de ses enfants, elle se mit aussitôt en devoir de préparer le brouet qui devrait apporter l’Awen à son fils. Le livre des Pheryllts avait indiqué qu’il fallait préparer un chaudron rempli d’eau fraîche dans le quel elle devait jeter des plantes et des racines cueillies à des moments spécifiques du jour et de la nuit. À l’aube pour certaines, au couchant pour d’autres, à la lune noire pour certaines racines et à la pleine lune pour le restant. Le tout devait mijoter pendant un an et un jour dans le gros chaudron en fonte. À terme, de ce brouet en ébullition devaient être projetées trois gouttes de l’élixir des druides , trois gouttes de connaissance lumineuse qui apporteraient à quiconque devait y goûter esprit, sagesse et toute connaissance.

Ceridwen quitta la château et se dirigea au clair de lune au bord du lac. Là, vers l’ouest, elle pouvait voir les sommets des montagnes s’élevant à pic de l’eau. Au ciel foisonnaient des milliers d’étoiles et la lune croissante avait presque atteint son zénith. Les pentes sombres des montagnes cernaient le lac comme pour protéger les eaux tranquilles noires qui clapotaient silencieusement contre les rochers le long de la rive. Ceridwen étendit ses bras vers le lac et se mit à les lever doucement vers la lune. Elle fit ceci neuf fois, et à chaque fois qu’elle les levait elle pouvait sentir une énergie montante qui tirait, émanant en même temps de son ventre et du lac.

Et elle entonnait à voix basse cette prière: “Depuis le ventre, depuis l’illimité jusqu’au monde temporel, depuis l’abîme, je te demande de venir, ô ma vision, mon désir, ce après quoi je me languis.” Et alors qu’elle lançait son appel à l’abîme, à l’Inconnu, à la Mère, elle visualisait son fils qui surgissait du lac radieux, sachant toutes choses, le meilleur poète et le barde le plus accompli de l’île de Merlin.

La magie accomplie, elle se dépêcha d’aller chez le forgeron Govannon. Là, dans sa forge bâtie contre la montagne, Govannon puisait dans les puissances de la terre, du feu, de l’air et de l’eau pour façonner armes et roues pour le seigneur Tégid et ses alliés. Druide fort de longues années de formation, il pouvait en appeler aux dragons pour qu’ils s’envolent de Dinas Affaraon jusqu’à sa forge à flanc de montagnes pour qu’ils travaillent à fondre le minerai de leur souffle enflammé.

“Il me faut un chaudron large et profond” dit-elle tendant à Gowannon un sac de pièces d’argent pour payer son travail, en précisant qu’il fallait le livrer à la hutte du pêcheur abandonnée au bord du lac.

Pour veiller sur le feu pendant un an et un jour, Ceridwen avait besoin de serviteurs, et elle croisa, errant dans la forêt, près du château et comme guidés par le hasard, un vieillard aveugle conduit par un jeune garçon. L’aveugle reconnut d’emblée Ceridwen, ne la prenant ni pour une mortelle ni pour une sorcière, mais sachant avec certitude dans son for intérieur qu’elle était la Déesse Blanche de la lune et des récoltes. Son nom était Morda, et il avait vivoté des années durant dans la forêt grâce au métier de charbonnier. De sa main droite, il tenait un bâton pour soutenir son corps vieux et frêle, et de sa main gauche il se laissait guider par Gwion Bach, Petit Innocent.

Ceridwen engagea sur le champ et le jeune et le vieux pour qu’ils s’occupent de couper et remiser du bois pour le feu qui servira à chauffer le chaudron, puis pour veiller au brouet qui mijoterait tout au long des saisons.

Plusieurs jours s’écoulèrent avant qu’enfin Govannon n’arrive tard le soir à la hutte avec le chaudron qu’il venait de fabriquer. Aussitôt Ceridwen réveilla Morda et Gwion et leur ordonna de préparer le feu.

Puis elle se dépêcha d’aller au lac pour y puiser de l’eau, s’arrêtant un instant pour contempler la lune. Revenue à la hutte, elle prévint Gwion et Morda pour la neuvième fois que jamais ils ne devaient goûter au brouet dont ils avaient la garde. “souvenez-vous” lui avaient dit les Pheryllts “que ce sont les trois premières gouttes qui confèrent la connaissance lumineuse que vous recherchez pour votre  fils, mais que le reste du brouet n’apporte que connaissance maléfique et malheur à tout ce qu’il touche. Assurez-vous que ce soit votre fils seul qui absorbe ces trois premières gouttes, puis laissez s’évaporer le restant de la mixture jusqu’à ce qu’il n’en reste rien avant de faire refondre le chaudron”.

Au fur et à mesure qu’elle remplissait le chaudron d’eau du lac, puis y jetait des plantes et des racines, elle entonnait les formules magiques que lui avaient enseignées les sages de Dinas Affaraon. Puis elle regagna son château.

Pendant un an et un jour, Morda et Gwion ramassaient du bois et veillaient au chaudron, s’assurant que la mixture ne déborde jamais et que de l’eau fraîche y soit ajoutée au besoin. Ils passaient leur temps à parler de leurs vies, à se raconter des histoires et à jouer à une forme ancienne d’échecs.

L’année s’écoulait lentement: l’été laissa place à l’automne, puis vint l’hiver avec une soudaineté qui surprit même Morda qui avait survécu à septante hivers dans ces contrées rudes et rigoureuses. Attendant que les jours sombres et froids passent, Morda et Gwion se serrèrent autour du feu, s’y réchauffant, grillant de la nourriture. Mais aussi sûrement que le jour fait suite à la nuit, le printemps survient, et avant longtemps l’été fut de nouveau là.

Une année était passée, et la veille même du jour où Afagddu devait recevoir les trois gouttes sacrées, Ceridwen et son malheureux fils revinrent à la hutte. Saluant Morda et Gwion ils s’installèrent près du feu et s’endormirent tout deux à l’approche de minuit. Morda sentant le feu diminuer, dit à Gwion de rajouter du bois sous le chaudron. Alors qu’il faisait cela, la mixture crachota et déborda. Trois gouttes aspergèrent le pouce de Gwion, le brûlant. Machinalement il le porta à sa bouche.

La course poursuite

La légende de Taliesin: la course poursuite. Par peur de ce que nous devenons, nous tentons de fuir notre destin. Mais il finit toujours par nous rattraper.

À cet instant le chaudron sembla hurler, comme de douleur. Un grand craquement se fit entendre puis le chaudron se brisa en deux, libérant le restant de son brouet qui s’écoula de la hutte vers le lac Bala, l’empoisonnant lui et les terres qui le bordaient. L’herbe se noircit et les chevaux qui broutaient au bord du lac furent trouvés morts le lendemain. Mais en un éclair Gwion sut tout. Il savait que dans un instant Ceridwen se réveillerait, et que dans sa furie elle chercherait à le tuer. Il se précipita hors de la hutte, et Ceridwen se réveilla en effet aussitôt, et voyant ce qui s’était passé, gifla Morda.

Elle sortit en courant de la hutte, hurlant d’une colère qui fit à Gwion froid dans le dos. En à peine quelques minutes, Ceridwen avait couru si vite à sa poursuite qu’elle était à deux pas de le prendre à la gorge. Elle tendit les bras en courant et à l’instant où ses ongles commencèrent à s’enfoncer dans la chair de son cou, il découvrit qu’il pouvait se changer en l’animal qu’il voulait. Et ainsi par une seule pensée, il se transforma en lièvre.

Se dégageant de l’étreinte de Ceridwen, il eut aussitôt l’avantage, il franchit un fossé et une haie. Mais Ceridwen ne se laissa pas déjouer. Avec le pouvoir de la Déesse de la lune changeante, il se transforma en levrette noire, et la chasse continua…

Se précipitant à travers la haie et sautant des fossés, elle eut tôt fait de rattraper le terrain perdu. Là, à sa portée se trouvait le lièvre! Elle bondit, prête à le prendre à la gorge, mais au moment où les crocs acérés de la chienne furent sur le point de s’enfoncer dans la bête terrifiée, les deux animaux foncèrent dans un torrent au courant rapide. Gwion, fort à présent de toute connaissances savait qu’il devait se transformer en saumon, et aussitôt descendit le courant. Mais Ceridwen s’est tout aussi vitre transformée en loutre et continuait sans relâche à poursuivre sa proie. Et  à l’instant où les griffes de la loutre se tendaient vers la peau argentée de Gwion, il se changea en oiseau, levant son corps hors de l’eau et haut dans les airs.

Mais aussitôt Ceridwen se fit faucon, et planait bientôt au-dessus du malheureux Gwion, prête à fondre sur lui, lorsque apercevant un tas de blé il décida de se transformé en grain de blé. Sûrement elle ne le retrouverait jamais là!

Ceridwen vola jusqu’au sol, et mue d’une détermination sans faille, se transforma encore une fois en une grosse poule à crête rouge. Avec une précision troublante, elle plongea son bec dans le tas de graines, préleva et avala cette graine unique parmi des milliers qui était Gwion.

Satisfaite, Ceridwen rentra chez elle. Mais la graine prit vie en elle. Gwion était devenu un bébé encore une fois, et neuf mois durant il grandit dans la matrice de cette même déesse qui s’était employée à le détruire.

Quand vint le moment pour elle d’accoucher, Ceridwen était bien décidée à tuer Gwion qui avait si finement réussi à éviter la mort. Mais une fois né, le bébé était si gracieux et si beau, qu’elle n’eut pas le cœur à le tuer. Elle serrait le bel enfant entre ses bras et l’allaita quelques temps avant de le placer dans un sac en cuir, qu’elle cousit et jeta à la mer.

 

La naissance de Taliesin

Pendant neuf mois le sac voguait sur l’eau. Neuf mois durant Gwion était là , assis dans l’obscurité, à voyager avec son âme entre ce monde et l’autre, à découvrir des secrets, à apprendre des chansons. Pendant neuf mois, il était retenu dans le ventre de l’océan, à ressentir l’amour de la Déesse Lune dans le flux et et le reflux des marées. Et tout ce temps il voyageait dans dans ce sac en cuir vers son avenir, vers son père adoptif Elffin, qui lui aussi voyageait à la rencontre de son destin, à la rencontre de l’enfant adoptif, qu’il trouverait bientôt dans le déversoir à saumons de son père, le Sire Garanhir.

Garanhir avait voulu aider son fils Elfin qui toute sa vie n’avait connu que la malchance: donc il lui dit de descendre au déversoir à saumons dont il était propriétaire sur les rives du fleuve Conwy pour qu’il prenne autant de saumons qu’il pourrait à la veille de Beltane (au 1er mai). Garanhir avait coutume d’y aller lui-même et y avait toujours trouvé une bonne pêche de saumons, pris dans les filets que ses serviteurs avaient étendus à travers le déversoir. Alors que les poissons nageaient vers leur frayère en amont, ils ne trouvèrent pas les lits des ruisseaux familiers de leur naissance, mais les mailles fatales des filets tendus. Au moins, pensa Garanhir, Elffin pourra gagner pour lui-même une somme princière avec la vente des ces poissons, et un retour triomphal au festin de célébration de Beltane.

Mais quand Elfin arriva au déversoir avec ses serviteurs, il n’y trouva aucun saumon. Confirmant ainsi sa crainte qu’il était voué à la malchance. Elffin se mit à se lamenter sur son sort avant de remarquer, du coin de l’œil, un sac en cuir accroché sur des poteaux qui tenaient les filets.

Elffin retira le sac de l’eau, y leva son couteau et trancha. Émerveillé, il contempla le bébé devant lui. Se retournant vers ses serviteurs il s’exclama “Regardez, un front radieux, Taliésin!” Et le garçonnet dans le lac s’assit, et souriant, regarda Elffin droit dans les yeux en disant “C’est bien ça, Taliésin!”.

Elffin apporta l’enfant à sa femme. Ils prirent soin de lui comme s’il était leur propre fils, et avec chaque année qui passait et où il grandissait, sa sagesse augmenta dix fois, de sorte que lorsqu’il n’avait que treize ans, il était devenu le poète le plus sage du pays.

Et quand Taliésin eut cet âge, son père adoptif se rendit à la cour du Roi Maelgwn. Là il raconta au roi que Taliésin était le Barde le plus accompli de tous, mais le roi, au lieu d’être ravi fut outragé, interprétant une telle prétention comme un affront aux vingt quatre bardes de sa cour royale. Emporté, il jeta Elffin au fond de son cachot le plus profond.

Grâce à sa double vue, Taliésin s’aperçut de cette injustice et voyagea aussitôt à la cour du roi en rassurant sa mère adoptive avant de partir: “ Moi Taliésin, Chef des Bardes, par les paroles sages des druides, je ferai libérer Elffin”.

Il arriva à la cour et abasourdit tous les bardes du roi par une incantation, avant d’annoncer au roi, “je suis le barde principal en chef auprès d’Elffin, et mon pays d’origine est la région des étoiles d’été”. Puis, il fit lever une tempête violente autour du château du roi jusqu’à ce que le roi se repente et libère Elffin de sa prison, acceptant Taliésin comme le plus sage de tous les bardes.

Même le grand druide Merlin déclara jadis: “Puisque moi, Merlin, ne suis surpassé que par Taliésin, que mes paroles puissent être entendues comme vérité”. Aussi d’aucuns prétendent que le nom secret de l’île de Merlin serait l’île de Taliésin, île des poètes, des rêveurs et de ceux en quête de la sagesse.

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